33ème JOURNÉE D'ÉTUDE DE L'ARAGP
Chères amies et chers amis de l’ARAGP, après bien des hésitations et compte-tenu de la situation sanitaire et législative en France, le bureau de l’ARAGP a tout d’abord décidé de maintenir cette journée, puis de la maintenir entièrement en visio-conférence.
Sans doute serez-vous déçu.es, nous le sommes aussi. Mais il nous paraît encore plus important de soutenir la pensée, la réflexion, l’élaboration, les liens, même si les conditions seront moins agréables.
Nous espérons que vous serez nombreux.ses à vous joindre à cette journée dont l’organisation technique est en cours.
Avec notre sympathie, en vous souhaitant courage et créativité.
Pour le bureau de l’ARAGP, son président, Jean-Marc Talpin
Un virus chez les vieux
Sur le confinement, le déconfinement et quelques-uns de leurs effets psychiques.
29 janvier 2021

La pandémie du Covid 19, le confinement et ses suites ont agi, en-deçà du manifeste, des dimensions traumatiques, comme révélateurs du négatif habituellement contenu par les cadres institutionnels, les rites sociaux… Cette journée de l’ARAGP, qui assume le risque de penser à chaud, alors que la crise semble s’installer, se propose de déployer une partie de ce négatif, généralement muet, frappé de déni, pris dans des pactes et des alliances sociales, institutionnelles, familiales, groupales. Ce négatif, ses effets et certaines des modalités de son traitement seront en particulier explorés, à partir de témoignages et de théorisations :
Dans le rapport aux vieux, à leur place, tant du côté des familles que des professionnels, des institutions que de la société.
Par rapport à la mort : comment la mort a pu être « ensauvagée » (Morel) quand on a manqué autant de soins que de rituels, ou encore selon la manière dont le corps mort a été traité,
ceci en particulier dans différents cadres institutionnels, ceux du domicile comme ceux des lieux de soins et/ou de vie.
Cette « libération » brutale du négatif entraine un retour de l’archaïque dans le registre des angoisses (contamination de la mort, persécution, dépression) comme dans celui des défenses (déni, projection, clivage, bouc émissaire …). Dès lors, le déconfinement ne peut être un pur et simple retour à la « normale », à l’ordinaire : il doit et devra composer avec le négatif et son envers, l’idéalisation. C’est le travail qui nous attends tous, professionnels, familles et âgés, pour autant qu’une place nous soit laissée pour ce faire.
Programme
Pierre Marie CHARAZAC
Psychiatre honoraire des hôpitaux, psychanalyste membre de la S.P.P.
Ce que le confinement nous apprend sur le travail du soin et le travail psychique en EHPAD
Historienne, chercheuse au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Larhra) et à l’université Lyon-II.
Médecin inspecteur régional du travail en retraite, membre de la FEDEPSY)
Psychologue, professeur de psychologie, Université Lyon 2
Psychologues en EHPAD de la région grenobloise
Psychologue clinicienne à l'hôpital
Journée d'étude élaborée par les membres du bureau de l'ARAGP.
PARTICIPER
Pour plus d'informations, nous contacter au 04.37.90.13.60 ou via notre formulaire disponible ci-dessous
Compte-tenu de la situation sanitaire et législative en France, le colloque se tiendra à en visioconférence sur la plate-forme Zoom.
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