Penser les troubles de la pensée… La psychanalyse du vieillissement confrontée aux troubles cognitifs

« Le cognitif » est régulièrement au devant de la scène dans des pratiques hospitalières ou de consultations en gérontologie.

L’une des premières plaintes et l’un des principaux symptômes dans le champ de la psychopathologie du vieillissement concernent en effet les troubles cognitifs. Qu’il s’agisse de l’efficience intellectuelle, de l’orientation ou des aléas de la mémoire - autour notamment de la maladie d’Alzheimer - ces troubles restent au cœur des débats et des recherches actuelles.

Objet de connaissance et de théorisation, le champ cognitif est également objet de pratiques : les modèles issus de la psychologie cognitive, de la neuropsychologie et des neurosciences sont actuellement en pleine expansion. Soulignant l’importance du biologique, ces modèles conduisent à une logique de l’évaluation et de la prise en charge rééducative.

Les apports récents des sciences cognitives et neurologiques, ainsi que la pratique et la théorie référées à la psychanalyse, obligent à penser les liens entre neurosciences, psychopathologie et psychanalyse du vieillir. Il s’agira de sortir des débats dogmatiques ou dualistes qui secouent nos disciplines et nos pratiques.

La psychanalyse du vieillir « confrontée » aux troubles cognitifs ?

Quels dialogues imaginer ? Comment penser les symptômes, entre éléments cognitifs objectivables et possibles créations d’un Sujet vieillissant inscrit dans la singularité de son histoire ?

Comment la psychanalyse sert et donne sens au cognitif ?

Quelle est la place du cognitif dans l’ensemble du fonctionnement et des processus psychiques ?